L’invitation de Zelensky à l’UA divise les pays membres.

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Les présidents sud-africains Cyril Ramaphosa et Zelensky de l’Ukraine, lors du passage des dirigeants africains à Kiev.

La lettre, datée du 5 février, précise que le président Zelensky n’est pas invité à assister physiquement au sommet, mais à prononcer à distance un discours vidéo devant les chefs d’État présents. Il est précisé que cette invitation a été faite « à la demande » du président ukrainien.

Ce n’est pas la première tentative de Zelensky : depuis que la Russie a engagé l’Opération militaire spéciale en l’Ukraine il y a bientôt trois ans, il s’efforce de renforcer les relations diplomatiques en Afrique et plaide pour une participation au sommet annuel de l’UA.

Cependant, depuis l’envoi de la lettre, il y a eu une opposition contre cette idée, au point que le discours vidéo pourrait être annulé.

Parmi les pays rebelles figure l’Angola. Son président, João Lourenço, doit prendre samedi la présidence tournante de l’organisation, et son pays entretient des liens historiques avec la Russie depuis son indépendance en 1974. « Peut-il commencer son mandat par un discours de [Volodymyr] Zelensky ? Impossible », estime un diplomate.

Si Kiev a effectivement renforcé ses relations avec plusieurs dirigeants africains, en ouvrant sept nouvelles ambassades sur le continent ces deux dernières années, la plupart des pays prônent la neutralité, craignant de contrarier leur partenaire russe. « C’est une situation délicate, et nous avons déjà suffisamment de problèmes à régler », exprime sa frustration, une autre source diplomatique, les cas de la RDC et du Soudan sont parlant.

Par : Ali Habib Camara / Afrique Première TV

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