L’Union africaine sort de son silence, après la mort de 54 soldats béninois.

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Siege de l’Union africaine a Addis Abeba en Ethiopie.

Dans un communiqué officiel publié samedi, M. Youssouf a exprimé la pleine solidarité de l’Union africaine avec le gouvernement et le peuple béninois, présentant ses condoléances aux familles des victimes et souhaitant un prompt rétablissement aux blessés.

Il a souligné que cette « attaque perfide constitue une menace sérieuse pour la stabilité de la région du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, compte tenu de l’escalade alarmante des activités des groupes terroristes ».

Cette attaque a fait le plus grand nombre de victimes dans la région, suscitant des inquiétudes quant à la propagation de la violence au-delà des frontières.

En réponse à ces développements, le gouvernement béninois a regretté ce qu’il a qualifié de « manque de coopération » avec les autorités nigériennes et burkinabè dans la lutte contre les groupes armés, sans les nommer explicitement.

D’autre part, les autorités de transition nigériennes et burkinabè ont accusé le gouvernement béninois d’abriter des bases militaires étrangères qui sont utilisées pour les déstabiliser, une accusation que le Bénin a catégoriquement démentie.

Face à cette escalade, le Président de la Commission a renouvelé son appel au renforcement des efforts collectifs de lutte contre le terrorisme en améliorant la coordination des services de sécurité et de renseignement entre les pays africains.

Il a également souligné la nécessité d’adopter une approche globale incluant la promotion du développement économique et social, ainsi que le soutien à la bonne gouvernance et à l’État de droit.

Par : Line Ndiaye / Afrique Première TV

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