Les abeilles sont en danger, et c’est ce qu’un rapport a révélé récemment, lors de la journée mondiale des abeilles, célébrée le 20 mai. Ce rapport, qui s’appelle « Menaces et opportunités pour la conservation des pollinisateurs », a été créé par une campagne mondiale appelée Bee:wild, qui veut protéger ces insectes si importants.

Les experts ont trouvé 12 nouvelles menaces qui mettent les abeilles en danger. Par exemple, la pollution, comme la lumière artificielle la nuit, fait que les abeilles et autres pollinisateurs visitent 62 % moins de fleurs. De plus, des antibiotiques dans les ruches pourraient changer le comportement des abeilles, les rendant moins actives pour butiner.
D’autres problèmes comme les pesticides, la pollution de l’air et les microplastiques sont aussi sur cette liste inquiétante.
Il est important de savoir que 90 % des plantes à fleurs et trois quarts des cultures que nous mangeons dépendent des pollinisateurs. Si les abeilles continuent de disparaître, cela pourrait causer de gros problèmes pour notre nourriture. Non seulement nous aurons moins de récoltes, mais la qualité de ce que nous mangeons pourrait aussi se dégrader. Deepa Senapathi, l’une des personnes qui a écrit le rapport, explique que la pollinisation est essentielle pour avoir des aliments nutritifs. Donc, si les abeilles ne vont pas bien, nous non plus !
Les nouvelles technologies pourraient vraiment nous aider à garder un œil sur ces petites créatures.
Le rapport suggère plusieurs idées pour aider les abeilles et autres pollinisateurs. Par exemple, il serait super d’avoir plus de plantes qui produisent du pollen et du nectar, et de créer des lois pour limiter l’utilisation d’antibiotiques qui leur font du mal. Passer aux voitures électriques pourrait aussi aider à réduire la pollution de l’air, et planter plus de fleurs pourrait rendre leur environnement plus accueillant. En plus, les nouvelles technologies pourraient vraiment nous aider à garder un œil sur ces petites créatures.
Je pense qu’il est important d’avoir des règles plus strictes pour les protéger. On pourrait aussi utiliser des technologies modernes pour suivre combien d’abeilles et d’autres pollinisateurs il y a. Si on ne sait pas combien il en reste ou si leur nombre diminue, on ne pourra pas agir à temps, explique Deepa Senapathi.
Les abeilles font face à des incendies de forêt de plus en plus fréquents et violents, ce qui détruit leurs habitats et les empêche de se rétablir rapidement.
Par : Arsène de Bangweni / Afrique Première TV