Les forces de défense des Etats de l’AES sont en état d’alerte maximale, depuis l’atterrissage de l’avion militaire nigérian.

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Les dirigeants des Etats de l’AES.

L’Alliance des États du Sahel (AES) a dénoncé lundi l’atterrissage d’urgence d’un avion militaire nigérian au Burkina Faso, tout en menaçant collectivement de prendre des mesures contre les violations de leur espace aérien.

L’Alliance des États du Sahel, composée du Mali, du Niger et du Burkina Faso, a déclaré dans un communiqué commun que l’avion transportait 11 militaires et n’avait pas l’autorisation de survoler le Burkina Faso.

« Un avion appartenant à l’armée de l’air de la République fédérale du Nigeria, de type C-130, a été contraint d’atterrir aujourd’hui à Bobo Dioulasso, au Burkina Faso, à la suite d’une situation d’urgence en vol alors qu’il opérait dans l’espace aérien burkinabé », selon un communiqué de l’alliance lu sur les médias d’État des trois pays d’Afrique de l’Ouest.

La déclaration qualifie cet atterrissage d’« acte inamical » et indique que les forces aériennes respectives des pays ont été mises en état d’alerte maximale et autorisées à « neutraliser tout avion » qui violerait l’espace aérien de la confédération.

Le communiqué conjoint ne mentionne pas ce qu’il est advenu des 11 militaires à bord de l’avion à turbopropulseur nigérian.

Les trois pays du Sahel, mènent une lutte sans merci aux hordes terroristes qui déstabilisent la région depuis de longue date. En janvier, ils ont quitté le bloc régional de la CEDEAO après avoir formé leur propre alliance.

Les trois États ont également pris leurs distances avec l’Occident, notamment avec l’ancienne puissance coloniale française.

Par : Haby Coulibaly / Afrique Première TV

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