Europe – France : Santé Le sida une maladie chronique et plus mortelle ! Sidaction à l’œuvre pour éradiquer le fléau.

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Le Sidaction a réussi à collecter 3,87 millions d’euros ce week-end grâce à sa campagne de dons. Les associations qui font de la prévention contre le VIH continuent à proposer des tests de dépistage. En 2022, près de 5 000 Français ont découvert qu’ils étaient porteurs du virus, dont 14% sont des jeunes de moins de 25 ans.

Le Sidaction a constaté que « 28% des personnes découvrent leur séropositivité à un stade avancé de l’infection, ce qui rend difficile un traitement précoce ». À Angoulême, l’association Aides a remarqué une diminution du nombre de personnes infectées chaque année. Cependant, les idées fausses sur le virus persistent.

En 2022, près de 5 000 personnes en France ont été testées positives au VIH. Ce nombre a diminué au fil des années, mais cela n’a pas empêché les organisations de prévention du VIH de poursuivre leurs efforts. Il existe encore des idées fausses sur la maladie et le risque d’infection demeure.

Même si la traditionnelle campagne de financement du Sidaction a permis de récolter 3,87 millions d’euros ce week-end, les associations de prévention du VIH continuent de travailler dur pour proposer des tests. En 2022, près de 5 000 Français ont été testés positifs au virus, 14 % de ces nouveaux cas touchant des personnes de moins de 25 ans.

De plus, 28 % des diagnostics de VIH sont posés à un stade avancé de l’infection, ce qui retarde un traitement précoce. À Angoulême, l’antenne locale de l’association Aides constate chaque année une diminution du nombre de nouveaux cas de VIH. Cependant, les stéréotypes sur le virus sont toujours répandus.

« La stigmatisation autour du VIH est en partie due au fait que cette maladie a longtemps été mal connue », explique Julie Duclerc, coordinatrice d’Aides Charente à Angoulême. « Il n’existe toujours pas de remède contre le VIH, donc il y a beaucoup de choses que nous ignorons. »

Selon une étude récente du Sidaction et de l’Ifop, les préjugés sur le VIH et les discriminations à l’encontre des personnes vivant avec le VIH sont en augmentation. Les résultats sont les pires depuis le début de l’enquête en 2009, notamment auprès des jeunes.

30 % des 15-24 ans pensent que le VIH peut se transmettre en embrassant une personne séropositive. Un quart d’entre eux pensent que le VIH peut se transmettre en s’asseyant sur un siège de toilettes publiques ou en partageant une assiette. Un jeune sur trois pense qu’il existe un vaccin pour prévenir la transmission du VIH ou un remède contre le virus.

Il est important de parler des maladies sexuellement transmissibles, comme le VIH, même si les traitements se sont améliorés au fil des années. Julie Duclerc estime que les jeunes ne sont pas suffisamment informés sur ces maladies. Pour cette raison, ils ne comprennent peut-être pas l’importance d’utiliser une protection, comme des préservatifs, pendant les rapports sexuels.

Julie Duclerc pense également que l’éducation sexuelle dans les écoles doit être meilleure. De nombreux adolescents se posent des questions sur la sexualité, mais ils n’obtiennent pas toujours les réponses dont ils ont besoin. Parler ouvertement de sexualité peut aider à briser les stéréotypes et les mythes.

Même si certains parents hésitent à l’égard de l’éducation sexuelle, celle-ci est cruciale pour prévenir la propagation de maladies comme le VIH. En fait, en 2021, la plupart des cas de VIH ont été transmis par contact sexuel. Utiliser des préservatifs reste le meilleur moyen de vous protéger, vous et votre partenaire.

N’oubliez pas qu’il est important d’avoir des conversations ouvertes et honnêtes sur le sexe et la protection. N’ayez pas peur de poser des questions et de rechercher des informations précises. Restez en sécurité et informé !

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