OIT : la protection sociale à l’épreuve des finances publiques.

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L’OIT a étudié des stratégies créatives pour améliorer le financement des systèmes de protection sociale universelle.

Umberto Cattaneo, économiste des finances publiques de l’OIT, s’est adressé aux journalistes mercredi 24 avril à New York : « Dans les pays à revenu faible et intermédiaire, le déficit de financement pour parvenir à une protection sociale universelle s’élève à 3,3% du PIB par an, avec 2  » 1,3 % pour les soins de santé essentiels et 1,3 % pour les cinq principales prestations en espèces de la protection sociale. Au total, combler cet écart dans tous les pays à revenu faible et intermédiaire nécessite 1 400 milliards de dollars supplémentaires », a-t-il déclaré.

Concernant l’analyse régionale, M. Cattaneo a déclaré que l’Afrique est confrontée au plus grand défi pour parvenir à une couverture sociale universelle, avec un déficit de financement de 17,6 % du PIB de la région par an.

Il est largement reconnu au niveau international que la principale option budgétaire pour combler le déficit de financement consiste à mobiliser des ressources nationales, notamment une fiscalité progressive et des cotisations de sécurité sociale. La négociation de la dette souveraine par les travailleurs pourrait également débloquer des ressources dans les pays à faible revenu », a ajouté l’économiste des finances publiques de l’OIT.

Après l’Afrique, les pays arabes à revenus faibles et moyens ont un déficit de financement de 11,4 %, et l’Amérique latine et les Caraïbes ont un déficit de financement de 2,7 % du PIB régional.

Par : Gaelle Villeneuve / Afrique Première

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