La Namibie ouvre la voie en Afrique pour arrêter la propagation du VIH et de l’hépatite virale B de la mère à l’enfant. En Namibie, plus de 200 000 personnes vivent avec le VIH, mais le pays fait des progrès dans la prévention de la transmission de ces virus à la naissance.
Ces progrès sont dus à l’intégration des services de soins de santé primaires aux services de santé prénatale, infantile, sexuelle et reproductive. Le gouvernement namibien a engagé un financement national stable pour les programmes de soins de santé, fournissant gratuitement des services cliniques accessibles et de qualité.
Presque toutes les femmes enceintes en Namibie peuvent subir un test de dépistage du VIH, et l’accès au traitement a réduit la transmission verticale de 70 % au cours des 20 dernières années. En 2022, seuls 4 % des bébés nés de mères séropositives ont contracté le virus. Près de 80 % des nourrissons ont reçu une dose opportune du vaccin contre l’hépatite B à la naissance, une étape clé vers l’élimination.
La Namibie a été reconnue par l’Organisation mondiale de la santé avec un statut Argent pour ses progrès dans la réduction de l’hépatite B et un statut Bronze pour ses progrès dans la lutte contre le VIH. Ces réalisations sont le résultat d’une stratégie coordonnée visant à stopper la propagation de l’hépatite B, du VIH et de la syphilis. L’initiative de triple élimination de l’OMS vise à protéger la santé des mères et des enfants et à garantir que chaque enfant naisse sans le fardeau de ces virus.
Par : Vanessa Ndomè / Afrique Première