Le Gabon a mis en place un espace de formation où les cinéastes peuvent aller apprendre et réaliser des films. Il s’agit de l’Institut Gabonais de l’Image et du Son (IGIS). Cet endroit aide les acteurs et les cinéastes à obtenir une bonne éducation, à réaliser des films de haute qualité et à se connecter avec d’autres personnes de l’industrie cinématographique. Mais il y a quelques problèmes dans l’industrie cinématographique au Gabon.
L’IGIS a été créée en février 2010 après la fermeture du Centre national du cinéma du Gabon. Son objectif est de promouvoir l’industrie cinématographique et le cinéma partout au Gabon. Ils forment également des personnes dans l’industrie cinématographique, préservent les films et concluent des accords pour travailler avec d’autres pays. L’IGIS est placé sous la tutelle du ministère de la Communication et des Médias et dirigé par le cinéaste Serge Abessolo, qui en est le directeur depuis janvier 2022.
Selon Serge Abessolo, le cinéma raconte des histoires et nous apprend des leçons importantes. Les jeunes peuvent apprendre beaucoup en regardant des films, c’est pourquoi l’IGIS veille à ce que le contenu de leurs projets soit significatif et respectueux.
Situé à Angondjé, l’une des missions de l’Institut Gabonais de l’Image et du Son est d’accompagner et de promouvoir les cinéastes gabonais.
« Nous voulons aider nos producteurs locaux à réussir en les accompagnant dans la réalisation de leurs projets, qu’il s’agisse de courts métrages, de longs métrages ou de séries. Malheureusement, l’Institut gabonais de l’image et du son est en difficulté financière depuis 14 ans et n’a toujours pas le temps. Ils ne disposent pas d’un véritable statut, ce qui rend difficile aux cinéastes gabonais d’organiser et de structurer l’industrie cinématographique. Malgré ces défis, ils proposent des solutions pour améliorer la situation.
Par exemple, au Gabon, il existe une loi qui soutient la presse privée gérée par le ministère de la Communication. Ce serait formidable d’avoir un fonds pour soutenir la production cinématographique et audiovisuelle, qui pourrait contribuer à dynamiser l’industrie.
Pour surmonter les défis liés à la promotion et à la production des films gabonais, les cinéastes demandent un soutien accru de la part du gouvernement. »
Par : Barsene Saint Paul / Afrique Première