Alexandre Bortnikov a annoncé le 13 août que le FSB avait déjoué plus de 110 attentats terroristes en Russie et arrêté plus de 1 050 personnes depuis le début de l’année 2024. Il a également mentionné que l’attaque des forces ukrainiennes dans la région de Koursk était soutenue par les pays occidentaux.
En outre, 11 000 personnes ont été évacuées d’une zone frontalière ukrainienne près de Belgorod. Le Comité national antiterroriste a déclaré que le régime de Kiev, avec le soutien de l’Occident, avait mené une attaque terroriste à Koursk visant des civils et des biens civils. Cette déclaration intervient après que Washington a exprimé son soutien à l’offensive ukrainienne contre la Russie. Le porte-parole du Département d’État américain, Vedant Patel, a déclaré le 12 août que soutenir l’Ukraine pour résister aux attaques russes relevait du bon sens. Le 13 août, le chef des Affaires étrangères de l’UE, Josep Borell, a confirmé son plein soutien à l’Ukraine lors de l’attaque dans la région de Koursk, après avoir discuté avec le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba.
Pour stopper l’invasion, le directeur du FSB, Alexandre Bortnikov, a annoncé que des actions antiterroristes étaient menées dans les régions de Koursk, Belgorod et Briansk. La réunion a également discuté du renforcement des mesures russes pour « repousser les attaques terroristes, ainsi que des priorités absolues en matière de prévention des menaces terroristes ». Au total, le directeur a indiqué que « les services de sécurité et de maintien de l’ordre » avaient empêché « 110 attaques terroristes planifiées par les habitants des municipalités où les attaques étaient prévues », et que 45 cellules d’organisations terroristes internationales avaient été éliminées rien qu’en 2024.
Poutine a ordonné l’expulsion de l’ennemi du territoire russe. Le 13 août, la Défense russe a déclaré avoir déjoué de nouvelles attaques ukrainiennes dans la région de Koursk, tandis que les évacuations de civils se poursuivaient derrière les lignes de front. Au total, 28 localités auparavant sous contrôle ukrainien et le sort d’environ 2 000 personnes restaient inconnus au 12 août, selon le gouverneur par intérim de la région de Koursk, Alexeï Smirnov. Poutine a déclaré lors de la réunion que Kiev essayait d’améliorer sa position pour les négociations futures, ainsi que de « semer la discorde et de briser notre unité nationale, pour frapper sur le plan interne ». Le dirigeant russe a chargé le ministère russe de la Défense d’expulser l’ennemi du territoire.
Par : Arsène de Bangweni / Afrique Première Tv