Ousman Sonko à Bamako : un discours loin de la réalité de la politique sénégalaise.

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Ousman Sonka, premier du Sénégal accompagné du colonel Assimi Goïta, président du Mali, lors de sa visite éclair au Mali.

Le Dr Choguel Kokalla Maïga s’est réjoui qu’Ousmane Sonko se soit arrêté au Mali juste après avoir quitté le Sénégal. Il venait de Kigali, où il a représenté le président Bassirou Diakhar Diomaye Faye lors de l’investiture du président rwandais Paul Kagamé, et souhaitait faire escale à Bamako.

Le Premier ministre malien a évoqué la lutte contre le terrorisme au Mali, qui n’a pas été couronnée de succès après sept ans. Il a qualifié de « trompeurs » les arguments avancés par les forces internationales, dans la mesure où le terrorisme s’est propagé sur près de 80 % du territoire malien au lieu d’être stoppé malgré leur présence.

« Nous avons dû changer de médecins, de prescriptions, de médicaments, de dosages, et prendre les choses en main pour délivrer le peuple grâce à notre armée. Tant que les Maliens ne prendront pas le contrôle de leur destin, le terrorisme continuera de prospérer », a-t-il déclaré.

Ousman Sonko avec le premier ministre malien, le Dr Choguel Kokalla Maïga.

Au Burkina Faso, au Niger et au Sénégal, il est important de comprendre les circonstances dans lesquelles les changements se sont produits. Le Premier ministre a évoqué un proverbe bambara : « On ne peut pas traverser un marais rempli de crocodiles avec le courage d’un autre ».

Evoquant le parti d’Ousmane Sonko et le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, il a déclaré : « Ce qui nous maintient forts, c’est l’amour de notre pays, comme vous le cultivez au sein du PASTEF. Je vous souhaite bonne santé, réussite et vous invite à être solidaires, avec clarté ».  vous et le président Faye. »

En revanche, le Premier ministre Ousmane Sonko a estimé que « cette escale était nécessaire. Au-delà de l’aspect symbolique, j’ai un profond attachement à la terre malienne ». Parlant de la kora dont les mélodies apaisent les invités, il a affirmé que cet instrument est « un symbole de l’interdépendance des peuples ».

Le Premier ministre sénégalais a alors affirmé qu’il n’y aurait pas de problèmes personnels entre le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et lui-même. Il a également mentionné que le PASTEF, qui prône le panafricanisme, avait discuté avec les partis politiques africains à Niamey d’une idéologie africaine dans le cadre d’une internationale africaine progressiste, mais qu’il n’y a eu aucune suite à cette initiative.

En guise de projet, Ousmane Sonko a annoncé la commémoration, avec des patriotes africains, de l’anniversaire de Thiaroye (1944), un événement douloureux survenu le 1er décembre 1944 et qui revêt une grande importance pour les soldats africains.

Le Premier ministre Sonko a également estimé qu’il serait sage que les Africains se tournent vers des pays comme l’Égypte des Pharaons, l’Iran avec l’empire perse, la Turquie avec l’empire ottoman pour se relever. Il est nécessaire de lutter pour la souveraineté sous toutes ses formes : alimentaire, politique, économique, monétaire, entre autres. Il a enfin exprimé son profond respect pour l’Alliance des Etats du Sahel et a remercié le Président Assimi Goïta de l’avoir reçu en audience.

Par : Haby Coulibaly / Afrique Première Tv

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