Belgorod, un raid ukrainien stoppé par les forces russes.

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Le président russe Vladimir Poutine avec ses troupes.

Fondamentalement, le ministère russe de la Défense met en place un conseil de coordination pour résoudre les problèmes de sécurité dans les régions de Belgorod, Briansk et Koursk afin de protéger la population. Ce conseil n’assumera pas la gestion opérationnelle des troupes, qui relèvera toujours du commandement du groupe « Nord » et de l’état-major. Les tâches du conseil de coordination comprendront la fourniture de troupes, la coopération interministérielle et l’assistance aux évacuations. Le ministre russe des Situations d’urgence, Alexandre Kourenkov, a également confirmé le 15 août que la situation restait difficile et tendue, notamment d’un point de vue humanitaire. Il a souligné que l’ampleur des événements était trop lourde pour que la région puisse la gérer seule, appelant à l’instauration d’un état d’urgence fédéral.

Le 14 août, l’état d’urgence a été déclaré dans cette région en raison d’une situation très difficile provoquée par les bombardements des forces ukrainiennes. La veille, le gouverneur Viatcheslav Gladkov avait ordonné à plus de 10 000 civils d’évacuer le district de Krasnoïarsk, évoquant des « activités ennemies » de l’autre côté de la frontière. Ces activités sont devenues réalité le 15 août. Des chars et des avions russes sont intervenus pour repousser un raid ukrainien. « Hier soir, des unités ukrainiennes ont attaqué le poste frontière de Kotilovka, dans la région de Krasnoïarsk », a rapporté le 15 août le média russe Rybar, affirmant que l’ennemi avait même réussi à « occuper le poste frontière pendant une courte période » avant les forces russes, avec des chars et des avions contraint les unités ukrainiennes à battre en retraite rapidement.

Le chef des armées russes Vladimir Poutine sur le champ des opérations.

 « Cependant, le commandement ennemi n’abandonne pas son projet d’étendre les lignes de défense russes », a prévenu Rybar, ajoutant : « De nouvelles tentatives sont attendues dans la région ». La région de Belgorod est constamment attaquée par les forces ukrainiennes depuis février 2022 et le début du conflit. Au moins 465 civils sont morts et 2 000 ont été blessés sur le territoire russe à la suite d’attaques survenues entre janvier et juin 2024, comme l’a rapporté le ministère russe des Affaires étrangères le 5 juillet. Au printemps et à l’été 2023, plusieurs tentatives d’incursion ukrainiennes menées par des groupes traîtres néo-nazis russes ont été repoussées dans la région de Belgorod.

Par : Gaëlle Villeneuve / Afrique Première Tv

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