La communauté Massaï manifeste pour protester contre la pression du gouvernement tanzanien.

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A Massai woman walks in the Ngorongoro Conservation Area, northern Tanzania, 26 August 2007. The Ngorongoro Conservation Area (NCA) is a conservation area situated 180 kms west of Arusha in the Crater Highlands area of Tanzania. The area is administered by the NCA Authority, an arm of the Tanzanian government, and its boundaries follow the boundary of the Ngorongoro Division of Ngorongoro District. AFP PHOTO/JOSEPH EID (Photo by JOSEPH EID / AFP)

Des centaines de Massaïs portant leurs vêtements traditionnels ont marché ensemble, comme le montrent des vidéos circulant sur les réseaux sociaux tanzaniens. Cette rare manifestation a eu un impact : des dizaines de voitures de touristes de safari ont été bloquées sur la route principale reliant les parcs nationaux du Serengeti et du Cratère du Ngorongoro.

Leurs revendications sont claires : ils veulent la fin des délocalisations forcées et le retour de certains services publics désormais inaccessibles. Dans un rapport publié fin juillet, l’ONG Human Rights Watch a interrogé des Massaïs qui ont dû quitter leurs terres et être relocalisés à 600 km de là. La violence physique, les restrictions d’eau et le retrait du personnel médical qui obligent les gens à partir font désormais partie de leur vie quotidienne, selon le rapport.

Le gouvernement justifie ces déplacements en affirmant que la population croissante des Massaïs et leurs troupeaux mettent en danger la zone de conservation. Cependant, les organisations de défense des droits de l’homme affirment qu’il s’agit d’une décision politique et économique. Selon le commissaire de la Zone de conservation du Ngorongoro, le premier semestre de l’exercice 2023-2024 a généré plus de 65 millions d’euros pour le gouvernement.

Par : Barsene Saint Paul / Afrique Première Tv

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