Dimanche matin, la police marocaine a repoussé des centaines de personnes qui tentaient de migrer illégalement au poste frontière de la ville marocaine de Fnideq, près de l’enclave espagnole de Ceuta. Les tensions et les affrontements se sont poursuivis tout au long de la journée.
Hier, des centaines de personnes, pour la plupart des Marocains, dont de nombreux mineurs, ainsi que des citoyens d’autres pays africains, ont tenté d’entrer dans la ville autonome de Ceuta, un territoire espagnol situé en Afrique.
La première des deux barrières de séparation a été brisée à certains endroits, mais les migrants n’ont pas réussi à franchir la frontière.
Depuis plusieurs jours, des appels sur les réseaux sociaux incitaient à se rassembler dimanche 15 septembre près du poste frontière de Fnideq pour tenter de rejoindre l’enclave espagnole.
Le 11 septembre, les autorités marocaines ont annoncé l’arrestation de 60 personnes accusées d’avoir diffusé en ligne ces messages qualifiés de « fausses nouvelles ». En conséquence, une importante présence sécuritaire a été établie dans la ville marocaine de Fnideq.
La police a poursuivi les migrants et certains ont répondu en leur lançant des pierres. Du côté espagnol, la Guardia Civil a également accru sa présence avec des policiers anti-émeutes, un hélicoptère et des drones survolant Ceuta. Un patrouilleur a été envoyé pour surveiller la frontière maritime.
Par : Ali Habib Camara / Afrique Première Tv