Tentative de déstabilisation du Burkina Faso, la RCA rejette toute responsabilité concernant le recrutement de mercenaires centrafricains.

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Photo de la 1ère commune de Bangui, la capitale du Centrafrique.

Le gouvernement de la République centrafricaine (RCA) n’était au courant d’aucun mercenaire recruté dans le pays pour une tentative de coup d’État au Burkina Faso et condamne toute tentative de ce type. Telle a été la réaction à Bangui après la diffusion sur la télévision burkinabé de la vidéo du commandant Ahmed Kinda, où il parlait de l’embauche de mercenaires centrafricains. Ahmed Kinda aurait été tué alors qu’il tentait de s’enfuir, selon les autorités burkinabè.

Maxime Balalou, porte-parole du gouvernement centrafricain, a expliqué qu’il n’avait aucune information à ce sujet et que le pays ne servirait pas de base pour déstabiliser un pays frère. Il a annoncé qu’une enquête serait ouverte et que les conclusions seraient partagées avec le Burkina Faso.

« Je veux d’abord et fermement dénoncer ce genre d’aventure, surtout pour un pays comme le Burkina Faso qui recherche la stabilité et la paix », a-t-il déclaré. « La Centrafrique est dans la lignée du Burkina Faso. Alors quand on parle de recrutement ici, je peux vous dire que le gouvernement n’en sait rien. Nous prenons cela très au sérieux. Nous y travaillons, nous avons essayé de vérifier. Ce sont des allégations très graves.

Il ne cesse de répéter : « Je vous le dis, je vous répète que le gouvernement n’est pas du tout concerné, puisque nous n’avons rien à nous reprocher. Nous avons d’excellentes relations avec le Burkina Faso. Nous suivons la situation de près. ‘’Mais nous réagirons au bon moment et après avoir vérifié toutes ces informations. Mais je tiens à vous rassurer que le gouvernement n’est pas du tout concerné’’.

Au Burkina Faso, les autorités ont diffusé dimanche soir ce qu’elles appellent des « preuves » d’une tentative de déstabilisation qu’elles avaient dénoncée le 23 septembre 2024, impliquant de nombreuses personnalités qui ont en commun l’expression de leurs critiques à l’égard de la junte. La télévision publique a diffusé une vidéo de repentir de trois hommes, dont celui présenté comme le chef des conspirateurs, le commandant Ahmed Kinda. Une vidéo posthume puisque l’ancien chef des forces spéciales a été tué alors qu’il tentait d’échapper aux enquêteurs, avait affirmé le ministère de la Sécurité.

Par : Vanessa Ndomè / Afrique Première Tv

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