En République démocratique du Congo, de puissantes armes explosives ont été utilisées plus de 150 fois dans des zones densément peuplées en seulement sept mois, faisant plus de 100 morts selon un rapport d’Amnesty International.
Les Nations Unies ont également fait part de leurs inquiétudes concernant ces armes, affirmant que leur utilisation accrue a coïncidé avec une offensive à grande échelle du M23, avec le soutien des Forces de défense rwandaises, contre l’armée congolaise dans la province du Nord-Kivu en janvier 2024.
Amnesty International a examiné les attaques entre janvier et juillet 2024, avant le cessez-le-feu, mais les autorités congolaises et les dirigeants du M23 n’ont pas répondu aux conclusions préliminaires partagées en décembre 2024.
Compte tenu de l’escalade de la violence, il est crucial que les parties belligérantes cessent d’attaquer les civils et s’abstiennent d’utiliser des armes explosives dans les zones peuplées.
Amnesty International demande à la Cour pénale internationale d’envisager d’ouvrir une enquête sur ces attaques, considérées comme des crimes de guerre.
Par : Vanessa Ndomè / Afrique Première TV