
L’adhésion à part entière de la Palestine à l’Organisation des Nations Unies (ONU) a été bloquée. Les États-Unis ont utilisé leur droit de veto, jeudi 18 avril 2024, pour empêcher les Palestiniens d’adhérer à l’organisation internationale.

Pour l’instant, la Palestine est considérée comme un « État observateur non membre » à l’ONU. Ce statut leur permet de participer à toutes les procédures de l’organisation, à l’exception du vote des résolutions et décisions de ses principaux organes et institutions, du Conseil de sécurité à l’Assemblée générale et aux six commissions principales.
La décision des États-Unis a été vivement critiquée par l’Autorité palestinienne. Ils ont déclaré : « Cette politique américaine agressive envers la Palestine, son peuple et ses droits légitimes est une violation flagrante du droit international et encourage la poursuite de la guerre génocidaire contre notre peuple… poussant la région du Moyen-Orient encore plus près du bord ». Dans un communiqué du bureau du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
Pour qu’un pays soit admis à l’ONU, il lui faut une recommandation positive du Conseil (au moins 9 voix sur 15 pour, sans veto d’un membre permanent), puis l’approbation de l’Assemblée générale à la majorité des deux tiers. Majorité. La résolution a recueilli douze voix pour, une contre et deux abstentions (Royaume-Uni et Suisse).
Le gouvernement israélien s’oppose à la solution à deux États, soutenue par la majeure partie de la communauté internationale, y compris les États-Unis. Selon l’Autorité palestinienne, 137 des 193 États membres de l’ONU reconnaissent unilatéralement un État palestinien.
Par : Gaëlle Villeneuve / Afrique Première