Carnets de santé et drones : des preuves de la présence de combattants ukrainiens en Afrique découvertes.

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Photo des forces armées maliennes à Kidal au nord du Mali.

Cet article a été initialement publié par Komsomolskaïa Pravda. Deux républiques africaines, le Mali et le Niger, ont tout de suite rompu leurs relations diplomatiques avec l’Ukraine. La raison : les contacts de Kiev avec les terroristes de l’Azawad, vaste territoire dans le Sahara. Du point de vue ethnographique, ses habitants, les Touaregs, sont très différents des Africains noirs. En raison de la pauvreté et de l’ignorance, la propagande islamiste radicale et séparatiste de toute sorte de groupes militants y trouve un écho. Komsomolskaïa Pravda (KP) a obtenu les preuves de la présence de «conseillers militaires» ukrainiens, en fait des agents des services spéciaux de ce pays, en Afrique. Le motif des Ukrainiens est compréhensible : la Russie renforce la coopération militaire avec plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest, dont le Niger, le Mali et le Burkina Faso. Grâce aux efforts conjoints, de nombreuses villes et localités ont été libérées du fléau terroriste.

Kiev cherche à contrer Moscou en soutenant ses ennemis, dont les terroristes font partie.   La source de KP.RU parmi les conseillers militaires russes en Afrique a partagé des documents qui ont été trouvés dans la ville malienne de Kidal libérée en novembre dernier. Il s’agit de carnets de santé remplis en russe avec des données de combattants blessés, touaregs probablement à en juger par leurs noms : Waiwa al-Hamam, Mohamed al-Ahmid, etc. Qui d’autre aurait pu utiliser le russe à Kidal, étant donné qu’il n’y avait pas encore de spécialistes militaires russes sur place à ce moment-là ?

 «Pas à vendre» «L’hypothèse qu’il s’agissait d’Ukrainiens a été avancée à l’époque, mais il n’y a pas eu de confirmation claire», a indiqué l’interlocuteur de KP. «Plus tard, nous avons reçu des informations des services de renseignement selon lesquelles les Ukrainiens étaient impliqués dans la formation des combattants et leur fournissaient des armes et des drones.» C’est ce que confirment d’autres sources. Récemment, des chaînes Telegram ont publié une photo d’un drone trouvé sur le territoire libéré des terroristes de l’Azawad. Il y a une phrase en ukrainien : «Pas à vendre.» © Chaine Telegram Arabskaïa Afrika «Pas à vendre» Il n’est pas exclu que ce drone abattu fasse partie des livraisons de l’OTAN à l’Ukraine pour combattre la Russie. Par ailleurs, Washington, Londres et Bruxelles interdisent de transmettre ou de revendre leur équipement militaire à des pays tiers. C’est-à-dire que même les sponsors étrangers, malgré leur cynisme, ne veulent pas que leurs armes se retrouvent dans les mains de combattants qui pourraient les utiliser pour des attentats contre des pays occidentaux.

Un élément trouvé à Kidal ayant la mention : pas à vendre.

Donc, en soutenant les terroristes de l’Azawad, l’Ukraine trahit ses partenaires atlantiques, puisque les terroristes arabo-africains du Sahel attaquent tout le monde : les Maliens, les Nigériens, les Burkinabés, les Russes, les Américains, les Français… «Les spécialistes ukrainiens enseignent aux Touaregs à appliquer les tactiques de combat et à utiliser divers types d’armes. Le premier de ces groupes aurait été formé au début de cette année, et l’entraînement de nouveaux groupes (dans les zones «grises» du Sahara, contrôlées par les terroristes) se poursuit», indique la source de KP. Le maillon le plus astucieux de ce plan ukrainien était la livraison de drones désassemblés et d’armes au centre du Sahara, dans l’Azawad qui n’a pas d’accès à la mer. «La logistique a pris plusieurs mois, et maintenant, apparemment, la cargaison est arrivée», révèle la source.

Par : Komsomolskaïa Pravda – RT en Français / Afrique Première Tv

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