Comilog s’arrime aux règles de protection de l’environnement et de la communauté au Gabon

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Jean-Baptiste Nzeng Eyi est un super-héros qui protège notre planète en travaillant dans les nouvelles laveries de la Comilog. Il s’assure que tout est propre et bien organisé. Il explique que les grandes cuves d’eau permettent de séparer les solides des liquides, et rien n’est gaspillé. Après le nettoyage, la boue et l’eau vendue sont envoyées ailleurs pour être traitées. Il veut s’assurer que la terre et l’écosystème restent en bonne santé après l’extraction du manganèse.

Nicaise Moulombi, la présidente de l’ONG Croissance Saine Environnement, est contente que la Comilog prenne des mesures pour protéger l’environnement, mais elle reste prudente. Elle se demande si la nappe phréatique est en sécurité et s’il y a des fuites. Il demande à la Comilog de fournir des preuves scientifiques pour montrer qu’ils agissent de manière responsable.

Ensemble, nous pouvons protéger notre planète et assurer un avenir vert pour tous.

L’entreprise Comilog est critiquée pour son impact social. Ils envisagent de reloger les personnes vivant dans une zone qui sera bientôt développée. En guise de compensation, l’entreprise a construit une nouvelle communauté de 417 maisons. Cependant, de nombreuses personnes ne sont pas satisfaites des nouvelles maisons. Gaétan Ayami, président du groupe représentant les relogés, déclare : « Les maisons sont toutes en béton, il y a des glissements de terrain et de l’érosion autour du site. La Comilog avait identifié plus de 600 maisons, mais elle n’en a construit que 417 pour l’instant ».

Le projet a coûté 19 milliards de francs CFA, selon le PDG de la Comilog, Léod Paul Batolo. Il défend le projet en déclarant : « Comilog est fière d’offrir une nouvelle communauté moderne qui améliorera les conditions de vie, l’accès à l’eau et à l’électricité de nos concitoyens. »

Du point de vue du gouvernement, qui détient près de 30 % de Comilog, les investissements de l’entreprise témoignent d’un partenariat public-privé réussi.

L’entreprise emploie 10 500 personnes dans le pays, la quasi-totalité d’entre elles étant originaires du Gabon.

Par : Barsene Saint Paul / Afrique Première

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