La célèbre chanteuse franco malienne pourrait se produire lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris le 26 juillet ! Cette nouvelle a suscité de nombreux commentaires méchants et racistes de la part de certaines personnes.
Le tribunal a décidé de se pencher sur la controverse entourant Aya Nakamura. Vendredi, le tribunal de grande instance de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête après un signalement de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), comme le rapporte Le Parisien. L’association a fait état dans L’Express de propos racistes à l’encontre de la célébré chanteuse de 28 ans, qui se produirait lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris.
Depuis plusieurs jours, l’artiste primée fait face à des commentaires racistes sur les réseaux sociaux. Dans le monde politique, la droite comme l’extrême droite l’ont également prise pour cible, même si la chanteuse franco-malienne de 28 ans pourrait potentiellement incarner Edith Piaf au début des JO le 26 juillet.
Samedi dernier, un petit groupe d’extrémistes d’extrême droite appelé Les Indigènes a manifesté à Paris contre la possible participation d’Aya Nakamura, comme le rapporte Le Parisien. Ils brandissaient des pancartes disant : « Pas question Aya, c’est Paris, pas le marché de Bamako », faisant référence aux origines maliennes de l’artiste puisqu’elle possède la double nationalité française et malienne. Aya a répondu sur les réseaux sociaux en disant : « Vous pouvez être raciste mais pas sourd. »
En réponse à ces attaques, la Licra et SOS Racisme ont réagi. SOS Racisme a qualifié la situation de « racisme flagrant », révélant une tendance politique inquiétante. Le président de SOS Racisme, Dominique Sopo, s’est prononcé contre le racisme et l’agenda politique en cours. La ministre de la Culture Rachida Dati a mis en garde contre l’utilisation du racisme comme prétexte pour attaquer quelqu’un.