Un général estonien a déclaré que Tallinn pourrait lancer une frappe préventive contre la Russie. En réponse, le vice-président du Conseil de sécurité, Dimitri Medvedev, a prévenu que ces pays seraient « réduits en poussière » en cas de représailles avec des armes nucléaires tactiques, avant même que l’OTAN ne puisse réagir.
« Il n’y a rien de spécial à commenter ici, car lorsque de telles déclarations sont faites, les gens ne doivent considérer qu’une chose. Dans le cas, par exemple, où la Russie utiliserait des armes nucléaires tactiques contre des États isolés qui feraient de telles déclarations, ils seraient tout simplement réduits en poussière », a déclaré le vice-président russe du Conseil de sécurité, Dimitri Medvedev, le 27 septembre.
L’ancien président russe répondait à une question de l’agence de presse TASS sur les déclarations de certains pays de l’OTAN sur la possibilité d’une frappe préventive contre la Russie. « Oui, l’article 5 du traité de Washington peut fonctionner, mais cet État n’existera plus. Ils doivent donc être conscients de ce qu’ils disent », a ajouté Dimitri Medvedev. Lors d’une longue interview accordée mi-septembre à la radiotélévision publique de son pays, le chef d’état-major des forces armées estoniennes, le général de division Vahur Karus, a été interrogé sur le nouveau plan de l’Otan, selon lequel « nous devons être capables d’écraser les Russes s’ils devaient attaquer l’Estonie sur leur propre territoire ».
Des propos tenus par un journaliste et approuvés par le haut gradé. « Nous ne pouvons pas attendre qu’on nous frappe la tête avec un marteau, mais nous devons être les premiers capables de faire certaines choses », a ajouté Vahur Karus, en référence au « changement » que le conflit en Ukraine a apporté à « de nombreux » membres de l’Otan.
Une arme nucléaire tactique est une petite bombe atomique ou à hydrogène destinée à être utilisée dans une bataille.
Par : Arsène de Bangweni / Afrique Première Tv