Dès son accession à la présidence, Donald Trump a fait prendre du recul aux États-Unis en matière d’action climatique. Le président américain a déclaré qu’il retire une nouvelle fois son pays de l’accord historique de Paris sur le climat, même si son pays est l’un des plus grands pollueurs de carbone au monde.
Donald Trump, le célèbre président sceptique à l’égard du changement climatique, avait déjà annoncé que les États-Unis quitteraient l’accord international au cours de son premier mandat, avant que Joe Biden ne les ramène en 2021.
Ce retrait, qui devrait prendre effet en 2026, pourrait nuire aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique. Le départ des États-Unis pourrait mettre en péril les objectifs climatiques de la puissance mondiale et bloquer les négociations internationales sur le climat. En fait, les États-Unis sont le deuxième plus grand pollueur au monde après la Chine et le plus grand pollueur historique, rejoignant l’Iran, la Libye et le Yémen comme seuls pays à ne pas avoir signé l’accord de Paris.
Le traité international vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius par rapport aux niveaux préindustriels ou, dans le cas contraire, à maintenir l’augmentation de la température mondiale moyenne bien en dessous de 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels.
Le républicain a également ordonné aux agences fédérales de rejeter les engagements financiers internationaux pris en matière de climat par l’administration précédente et de mettre fin aux aides allouées à l’achat de véhicules électriques.
Sous la présidence de Joe Biden, les États-Unis se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de plus de 60 % d’ici 2035 et à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Cependant, Trump veut faire le contraire de ce plan. Dans son discours d’investiture, il a déclaré une « urgence énergétique » pour stimuler la production pétrolière et gazière américaine en forant sans limites, en exploitant les énormes réserves de pétrole de l’Alaska et de l’Antarctique.
Par : Gaelle Villeneuve / Afrique Première TV