Guerre au Soudan : l’Egypte rejette l’accusation d’avoir bombardé les paramilitaires du général Hemedti, chef des Forces de soutien rapide.

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Photo des Rafales égyptiens lors des exercices militaires en Egypte.

L’Égypte a nié avoir bombardé les Forces de soutien rapide (RSF) au Soudan. Le ministre des Affaires étrangères a répondu aux accusations du général Hemedti, qui dirige les paramilitaires.

Dans un communiqué, le ministre égyptien des Affaires étrangères a demandé des preuves au général Hemedti et a réclamé une enquête internationale. Il a déclaré que ces accusations intervenaient à un moment où l’Égypte tentait de mettre fin à la guerre.

Le général Hemedti a affirmé que l’Égypte avait bombardé ses positions à Jabal Moya, dans l’État de Sennar, au centre du Soudan. Il a également déclaré que l’Égypte avait fourni à l’armée soudanaise huit avions de guerre et des bombes de fabrication américaine.

Le général Hemedti a également déclaré que l’Iran fournissait des drones, que l’Ukraine envoyait des mercenaires et que des combattants venaient d’Azerbaïdjan, de la région éthiopienne du Tigré et d’Érythrée pour aider l’armée soudanaise.

Même si le général Hemedti a subi récemment des pertes à Jabal Moya et à Khartoum, il n’abandonne pas. Il a indiqué qu’un « Plan B » était en préparation, impliquant près d’un million de combattants.

Les combats se sont intensifiés à Khartoum le 9 octobre 2024. L’armée a bombardé les positions de RSF à Bahri, une banlieue au nord de la capitale, et dans le centre-ville.

Le conflit au Soudan, aggravé par les ingérences extérieures, oppose l’armée dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan et les RSF. La guerre a fait des dizaines de milliers de morts et contraint plus de dix millions de personnes à fuir, selon l’ONU.

Par : Arlette Ngo Nlénd / Afrique Première Tv

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