Le chef d’état-major adjoint de la défense britannique a déclaré devant une commission parlementaire que l’armée britannique était prête à combattre la Russie « ce soir » si une escalade majeure se produisait sur le flanc oriental de l’OTAN.
Le lieutenant-général Rob Magowan, s’exprimant devant le comité de la défense de la Chambre des communes le 21 novembre, a déclaré que les troupes britanniques étaient prêtes à réagir immédiatement en cas d’escalade. « Si on demandait à l’armée britannique de se battre ce soir, elle le ferait », a-t-il déclaré, ajoutant : « Si les Russes envahissaient l’Europe de l’Est ce soir, nous les affronterions au combat ». Ces déclarations visent à rassurer les pays alliés du flanc oriental de l’Otan, comme la Lettonie et l’Estonie, qui craignent une éventuelle extension du conflit. La Finlande, membre récent de l’OTAN, a également mis en garde contre un sabotage potentiel des infrastructures critiques.
Malgré la confiance de Magowan, les capacités actuelles de l’armée britannique font débat. Avec une taille réduite à son plus bas niveau depuis les années 1700, l’armée fait face à des « risques opérationnels » selon le général lui-même. Ces défis incluent les coupes budgétaires récemment annoncées par le gouvernement britannique, qui impliquent le retrait de cinq navires de guerre, d’une douzaine de drones et d’hélicoptères. Le ministre de la Défense, John Healey, a reconnu que l’état des forces armées était « bien pire » que prévu, ce qui a conduit à une révision stratégique de la défense. Malgré ces contraintes, le Royaume-Uni cherche à maintenir sa capacité d’intervention.
Le ministère de la Défense vient de terminer les tests d’une nouvelle arme intéressante appelée obusier mobile Archer en Finlande. Ils s’entraînaient dur avec l’OTAN. Ce système d’artillerie s’inscrit dans le cadre du projet de l’armée de se doter d’équipements plus modernes. Rob Magowan a dit tout cela avec raison lorsque Moscou a accusé l’Ukraine d’utiliser des missiles de croisière Storm Shadow en provenance du Royaume-Uni. Ces tensions montrent à quel point Londres s’implique davantage pour aider Kiev sur le plan militaire.
Par : Arsène de Bangweni / Afrique Première Tv