Le récent conflit entre l’Ukraine et la Russie dans la région de Koursk a exacerbé les tensions entre les deux pays. L’ancien président Dmitri Medvedev a appelé à une approche plus agressive, suggérant que les forces russes devraient aller au-delà de Kiev et étendre leurs opérations à d’autres territoires.
Le Pentagone ne considère toutefois pas l’offensive ukrainienne comme une escalade significative. Medvedev a souligné la nécessité de tirer les leçons de la situation et de prendre des mesures pour protéger les intérêts russes. Les responsables militaires russes ont signalé une incursion ukrainienne à Koursk impliquant des centaines de combattants, mais ont affirmé que leur avancée avait été stoppée. Le conflit a fait des victimes des deux côtés et a contraint de nombreux habitants à fuir leurs foyers.
Le 6 août, la Défense russe a annoncé que 300 combattants ukrainiens avaient tenté d’envahir la région de Koursk. Le lendemain, le chef d’état-major des forces armées, Valery Gerasimov, a déclaré qu’il y avait effectivement « 1 000 hommes » qui tentaient de s’emparer d’une partie de la région de Soudja, mais qu’ils ont été stoppés. Selon un communiqué du ministère russe de la Défense du 8 août, les pertes ukrainiennes s’élèvent à 660 soldats et 82 véhicules. Depuis le début de l’assaut ukrainien, des milliers de personnes dans la région ont été contraintes de quitter leurs foyers.
De nombreux civils ont été blessés et certains secouristes ont été tués. Le président russe a qualifié cette attaque de « provocation à grande échelle », tandis que la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères l’a qualifiée d’« attaque terroriste massive ». Du côté américain, le Pentagone, qui soutient l’Ukraine, a déclaré qu’il continuerait à fournir une aide et un soutien militaires pour aider l’Ukraine à se défendre. Ils estiment que l’Ukraine agit en état de légitime défense contre les attaques provenant de la région et sont confiants dans sa capacité à remporter la bataille.
« Nous soutenons pleinement l’Ukraine face aux intimidations de la Russie. Rien n’a changé depuis hier, nous sommes toujours à leurs côtés », a déclaré Matthew Miller, porte-parole du département d’État.
Par : Gaëlle Villeneuve / Afrique Première Tv