Interpol lance une opération d’envergure en Afrique de l’Ouest.

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Photo d’une équipe d’Interpol en Afrique de l’Ouest

Tout cela est dû à une opération policière majeure sur laquelle Interpol travaille depuis quelques mois pour mettre fin à la fraude financière. Ils ont ciblé plusieurs groupes criminels d’Afrique de l’Ouest, dont Black Axe, un groupe nigérian connu pour son cyber fraude, son trafic d’êtres humains et son trafic de drogue.

Interpol a récemment mené une grande opération baptisée Jackal III, du 10 avril au 3 juillet, sur les cinq continents. L’objectif était de cibler la fraude financière en ligne organisée par des groupes criminels ouest-africains. Cette opération a impliqué les forces de police, les unités de renseignement financier, les bureaux de recouvrement d’avoirs et les acteurs du secteur privé dans 21 pays à travers le monde. Des pays comme le Nigeria, la Côte d’Ivoire, l’Afrique du Sud, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et le Japon faisaient tous partie de cette opération.

L’un des principaux objectifs de Jackal III était de lutter contre les escroqueries amoureuses sur les sites de rencontres. Interpol a indiqué que cette opération avait conduit à l’arrestation de 300 personnes, à l’identification de 400 suspects supplémentaires, au gel de plus de 720 comptes bancaires et à la saisie d’avoirs d’une valeur de 2,7 millions d’euros. Un important réseau criminel dirigé par un groupe nigérian a été démantelé en Argentine, entraînant 72 arrestations, le gel d’une centaine de comptes bancaires et la saisie de plus d’un million d’euros de fausse monnaie. Black Axe, un groupe criminel nigérian de premier plan impliqué dans le cyber fraude, la traite des êtres humains et le trafic de drogue, a été ciblé dans cette opération.

Photo des agents d’Interpol à l’aéroport de Ouagadougou-Burkina Faso

Tomonobu Kaya, directeur adjoint du Centre d’Interpol pour la criminalité financière et la corruption, a expliqué que les escrocs utilisent souvent de faux profils sur les sites de rencontres, en utilisant des images de médecins trouvées en ligne pour attirer des personnes vulnérables. Ils construisent des relations en ligne qui peuvent devenir très intimes, conduisant à une exploitation financière.

À un moment donné, les escrocs collectent de l’argent pour tenter d’inciter les gens à leur donner de l’argent. Si cela fonctionne, ils continuent de prendre l’argent des victimes jusqu’à ce qu’il ne leur en reste plus.

Par : Barsene Saint Paul / Afrique Première Tv

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