Kemi Seba, activiste panafricaniste a été arrêté mais maintenant libre. Il a été interrogé par la police française pour avoir peut-être aidé un autre pays. Mais il n’y a pas assez de preuves pour le poursuivre en justice pour le moment. L’enquête continue pour voir s’il a vraiment manière à inculper Kémi Seba.
Son avocat a dit que l’arrestation de Kemi Seba était violente et que c’était très inquiétant. Il a aussi dit que ce genre d’enquête est rare en France et qu’elles visent souvent des fonctionnaires ou des militaires. L’avocat pense que le dossier contre Kemi Seba est vide et que les questions posées par la police étaient basées sur des choses qu’il a dit en public.
Kemi Seba a partagé un message sur les réseaux sociaux jeudi en fin de journée. Habituellement connu pour ses messages vidéo, il a cette fois écrit un long message pour évoquer son arrestation et son interrogatoire par la DGSI. « Ceux qui veulent nous faire taire devront attendre encore », explique Kemi Seba, qui s’adresse ensuite au gouvernement français sans le nommer : « Nous ne luttons pas contre un pays, mais contre un système d’oppression qui étouffe l’Afrique et les Caraïbes. «
Kemi Seba évoque également sa visite en France pour rencontrer des opposants au régime de Patrice Talon et rendre visite à un membre de sa famille. La panafricaniste qui affirme rester pleinement fidèle à ses actes, écrit : « La peur n’a jamais coulé dans mes veines » et termine son message par : « Quant à ceux des réseaux franco-africains qui rêvaient de nous voir en prison, nous avons des mouchoirs pour vous. »
Par : Daniella Aka / Afrique Première Tv