Les États-Unis travaillent à la gestion de l’immigration et le président Donald Trump prend des mesures en expulsant les immigrants illégaux. Peu de temps après son élection, Trump a déclaré l’état d’urgence à la frontière sud avec le Mexique pour mettre un terme aux entrées illégales, ce qui inquiète des millions d’immigrés illégaux.

Parmi les millions d’immigrés clandestins, 58 000 migrants africains ont été recensés à la frontière avec le Mexique en 2023, soit quatre fois plus que l’année précédente.
Mamadou fait partie de ces migrants africains entrés illégalement aux États-Unis par la frontière sud avec le Mexique. Ce Guinéen vit et travaille à Philadelphie, en attente de sa convocation au tribunal de l’immigration pour l’asile, mais il n’est pas rassuré par la déclaration d’urgence du président à la frontière sud avec le Mexique.
« Nous qui vivons encore ici, avec ces mêmes procédures, avons peur. A tout moment, ce président peut prendre des décisions, prendre des décrets qui annulent notre procédure. Il fait ce qu’il veut, il ne respecte pas les droits de l’homme, et il fait tout son possible. » des décisions du coup. Il peut donc influer sur les procédures », s’inquiète Mamadou.
Evoquant les procédures d’asile, Donald Trump les a qualifiées de « ridicules ». Il promet des expulsions massives, ce qui inquiète également Fadoul Zakaria, président de l’ONG Démocratie et Droits de l’Homme pour l’Afrique, qui aide les migrants dans leurs différentes démarches.
« Mauvaise nouvelle ! Le gouvernement change les règles sur la manière dont il peut arrêter les personnes qui n’ont pas les papiers requis pour entrer dans le pays. Auparavant, ils avaient des limites quant aux endroits où ils pouvaient procéder à des arrestations, comme pas dans les églises, les écoles, ou dans les hôpitaux. Mais maintenant, ils peuvent arrêter des gens n’importe où ! C’est inquiétant car il y a environ 300 000 migrants africains aux États-Unis sans papiers appropriés, et ils n’ont peut-être plus aucun endroit sûr où se cacher.’’ Fadoul Zakaria, président de l’ONG Démocratie et Droits de l’Homme pour l’Afrique.
Par : Arsène de Bangweni / Afrique Première TV