Le samedi 13 juillet 2024, un groupe de 164 personnes en provenance du Burkina Faso est arrivé à Ouangolodougou, en Côte d’Ivoire. La plupart d’entre eux étaient des femmes, des enfants et une cinquantaine d’hommes. Sept d’entre eux se sont rendus au bureau du gouvernement local pour enregistrer leur bétail.

Trois jours plus tard, 164 personnes du groupe ont été renvoyées dans leur pays à bord d’un bus. Aucune raison officielle n’a encore été donnée. « Ces personnes ne se sont pas enregistrées auprès des autorités », a indiqué une source locale. « On craint l’arrivée d’un grand nombre de migrants, avec des craintes d’infiltrations », poursuit la source.
Le porte-parole du gouvernement burkinabè, Jean Emmanuel Ouédraogo, a exprimé sa déception mercredi à l’issue d’un conseil des ministres. Le ministre burkinabé de l’Action humanitaire s’est rendu à Niangoloko pour apporter du soutien et du matériel, comme le rapporte l’agence de presse burkinabé.
La partie ivoirienne affirme qu’il s’agit d’un « incident isolé » et que les demandeurs d’asile bénéficient de l’aide du gouvernement depuis près de trois ans.

Il faut noter que le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire sont en froid depuis l’arrivée au pouvoir du président Ibrahim Traoré au en 2022. Récemment le capitaine Traoré accusé Abidjan d’abriter des bases militaires étrangères destinées à déstabiliser son pays. Mais a tenu à signaler que son pays n’a pas de Problème avec le peuple ivoirien, c’est aux autorités qu’ils en veulent.
Par : Daniella Aka / Afrique Première Tv