Selon les médias français, trois avions de combat Mirage 2000-5 seront livrés à l’Ukraine début 2025. Ce nombre n’avait jamais été annoncé auparavant. Le gouvernement français a décidé d’envoyer le premier lot de trois Mirage 2000-5 en Ukraine, comme l’ont rapporté les médias français le 23 octobre. Ces avions seront armés de missiles de croisière Scalp et de bombes AASM pour les missions de combat air-sol.
Le ministre français de la Défense avait précédemment évoqué que ces avions seraient équipés de nouveaux systèmes de combat et de guerre électronique. La livraison est prévue début 2025, après que les pilotes et mécaniciens ukrainiens auront reçu une formation. La décision de fournir ces avions à l’Ukraine a été annoncée par le président Macron le 6 juin, mais le nombre exact d’avions n’a pas été précisé. Le gouvernement russe a critiqué cette décision, la qualifiant de provocatrice et d’aggravation des tensions dans la région.
Le 17 février, deux avions de combat russes ont intercepté trois avions militaires français survolant la mer Noire. Le ministère russe de la Défense a indiqué que deux avions russes se sont approchés d’un avion de ravitaillement français KC-135 et de deux avions de combat Mirage-2000 détectés au-dessus des eaux internationales et « s’approchant » du territoire russe. Une fois que les avions étrangers ont fait demi-tour et ne se sont plus dirigés vers les frontières russes, les avions russes sont rentrés à leur base. Le ministère russe de la Défense a déclaré que cette opération suivait les règles internationales et qu’aucune violation de l’espace aérien russe n’avait été constatée. Le 26 février, quelques jours après cet incident, le président français Emmanuel Macron a évoqué la possibilité d’envoyer des troupes occidentales en Ukraine dans le cadre d’une stratégie d’« ambiguïté stratégique », même s’il n’y avait pas de consensus parmi les alliés occidentaux de Kiev. Le président russe Vladimir Poutine a averti le 13 mars que Moscou n’aurait pas de « lignes rouges » contre ceux qui n’en ont pas envers la Russie. Il a souligné que ces pays doivent comprendre les conséquences de leurs déclarations provocatrices lors d’une interview à la télévision nationale, où il a répondu pour la première fois aux commentaires du président français sur l’envoi de troupes occidentales en Ukraine.
Par : Frédérique Durand / Afrique Première Tv