Au Sénégal, les représentants de la presse privée dénoncent les pressions des nouvelles autorités et une série de mesures visant à couper les ressources de la presse privée.
« Depuis plus de dix mois, il y a une stratégie d’élimination de la presse privée au Sénégal. Sur le plan fiscal, il y a un refus d’accorder des allégements fiscaux aux entreprises de presse qui ont été durement touchées par la crise du Covid-19 et qui n’ont pas encore De même, le nouveau régime a refusé les moratoires sur les sociétés de presse, ce qui a conduit à des poursuites judiciaires qui ont abouti au gel des comptes des sociétés de presse », déclare Mamaudou Ibra Kane, président de l’association de la presse sénégalaise.
« Économiquement, ils veulent tuer les sociétés de presse privées. Le gouvernement a résilié unilatéralement les contrats publicitaires. De plus, même l’aide à la presse, communément appelée aide à la presse, n’a pas été distribuée pour l’année 2024 », estime Mamaudou Ibra Kane.
D’un autre côté, les autorités sénégalaises continuent d’évoquer la nécessité d’assainir le secteur de la presse privée en leur imposant de payer des impôts et de s’enregistrer auprès des autorités.
Par : Line Ndiaye / Afrique Première TV