L’Allemagne a lancé un mandat d’arrêt contre un suspect du sabotage du Nord Stream 1, mais la Pologne n’a pas donné de suite.

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Vladimir Z, l’un des suspects ukrainiens du sabotage du Nord Stream 1 en fuite. Photo Facebook.

La Pologne n’a cependant pas réagi assez vite pour appréhender le suspect sur son sol. Trois instructeurs de plongée ukrainiens auraient été impliqués dans le sabotage. Un mandat d’arrêt européen a été émis en juin par le procureur fédéral allemand contre l’un d’entre eux, qui vivait alors en Pologne. Ce suspect, Vladimir S., est accusé d’avoir contribué au sabotage et d’avoir placé des explosifs sur le pipeline.

Les autorités polonaises étaient censées agir dans les 60 jours suivant la demande allemande, mais elles ne l’ont pas fait, pour des raisons qui ne sont pas claires. Le suspect, Vladimir S., aurait pris la fuite et aurait nié toute implication dans l’attaque. Lui et sa femme, Yulianna, sont originaires de Kiev et ont travaillé pour une association américaine d’instructeurs de plongée.

En mars 2023, les médias allemands ont enquêté et affirmé qu’un commando ukrainien était responsable du sabotage des gazoducs, tandis que l’Occident continuait d’accuser la Russie d’avoir fait exploser ses propres gazoducs approvisionnant l’Europe. Le suspect, brièvement interviewé par téléphone par les médias allemands, a nié toute implication dans l’attaque. Les enquêteurs allemands auraient identifié Vladimir S. sur des photographies, avec une voiture Citroën blanche filmée alors qu’elle conduisait le commando vers un voilier. Des traces d’explosifs ont été retrouvées à bord. « Que se passerait-il si les Ukrainiens étaient réellement derrière l’attaque ? » Les médias allemands interrogés.

Le lien entre les autorités de Kiev et les plongeurs n’a pas encore été confirmé. Les enquêteurs suédois et danois, reconnaissant un sabotage intentionnel, ont arrêté leurs travaux en février 2024, suscitant de vives critiques de la part de Moscou. « Ceux qui mènent l’enquête en Occident ne s’intéressent pas à la vérité », a déclaré le représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, Vassili Nebenzia, le 26 septembre 2023 à New York. Le 26 septembre 2022, plusieurs explosions sous-marines ont provoqué quatre fuites majeures de gaz sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2, reliant la Russie à l’Allemagne et fournissant l’essentiel du gaz européen.

Donc, fondamentalement, la Russie a arrêté d’envoyer du gaz via un gazoduc appelé Nord Stream 1 en raison de certaines sanctions du G7 en septembre 2022. Ils travaillaient également sur un autre gazoduc appelé Nord Stream 2 pour transporter encore plus de gaz, mais cela a également été arrêté. Olaf Scholz, le chancelier allemand a suspendu le projet le 22 février 2022 parce que la Russie avait déclaré que certaines régions pourraient être indépendantes de l’Ukraine.

Par : Arsène de Bangweni / Afrique Première Tv

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