L’armée loyaliste sud soudanaise, accusée d’utiliser des armes incendiaires contre les civils.

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Image des soldats sud-soudanais.

Selon l’ONG, ces bombardements se sont intensifiés à partir du 16 mars. Nyagoah Tut Pur, chercheuse à Human Rights Watch, condamne les frappes aériennes dans des zones civiles, notamment à Mathiang, Longechuk et Nasir. Ces attaques auraient fait au moins 58 morts et causé de graves brûlures à plusieurs autres.

Nyagoah Tut Pur, chercheuse à Human Rights Watch, condamne les frappes aériennes dans des zones civiles, notamment à Mathiang, Longechuk et Nasir. Ces attaques auraient fait au moins 58 morts et causé de graves brûlures à plusieurs autres. Il existe une convention, la Convention sur certaines armes classiques, qui interdit clairement l’utilisation d’armes lancées par voie aérienne et conçues pour s’enflammer ou brûler, en particulier dans les zones où se trouvent des civils, ce qui est précisément le cas dans les régions touchées. Le Soudan du Sud n’est pas signataire de ce protocole, mais l’utilisation de ces armes de cette manière démontre l’urgence de renforcer l’application de cette convention et de ces lois.

Ces récents affrontements ont ciblé des zones loyales au vice-président Riek Machar, actuellement assigné à résidence. L’armée ougandaise a également été accusée d’avoir ciblé des civils ou d’avoir utilisé des armes chimiques et des barils explosifs, mais elle a nié ces allégations.

Par : Vanessa Ndome / Afrique Première TV

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