Le Burkina Faso lutte contre le terrorisme et a besoin de plus de soldats pour aider à protéger le pays. Les hommes intègres souhaitent recruter 10 100 nouveaux soldats, dont 165 femmes. Le ministère de la Défense et des Anciens Combattants du Burkina Faso appelle les citoyens âgés de 18 à 35 ans à rejoindre l’armée.
Cette campagne de recrutement intervient alors que le pays est confronté depuis des années à des attaques terroristes, provoquant une crise sécuritaire et humanitaire. Le gouvernement vise à renforcer les capacités de défense du pays en augmentant le nombre de soldats et en intégrant davantage de femmes dans les forces armées. Si vous souhaitez adhérer, vous pouvez postuler du 12 août au 12 septembre 2024. Aidons le Burkina Faso à lutter contre le terrorisme et à protéger notre pays !
L’armée recherche de nouvelles recrues car le gouvernement du Burkina Faso est déterminé à vaincre le terrorisme, qui provoque depuis plusieurs années une grave crise sécuritaire et humanitaire dans le pays. Lors des célébrations du 64e anniversaire de l’indépendance, le 5 août, les responsables gouvernementaux ont fait écho aux propos du président Ibrahim Traoré, qui avait promis de vaincre le terrorisme. « La sueur, les larmes et le sang des enfants de notre pays coulent à flots, mais nous triompherons de cette guerre », a promis Bassolma Bazié, ministre de la Fonction publique, dans un message à la nation.
« En cette période de crise sécuritaire et humanitaire que traverse notre pays, j’ai une pensée particulière pour les forces de défense et de sécurité […] qui luttent en première ligne pour un Burkina Faso véritablement souverain », a déclaré Mathias Traoré, secrétaire général de l’union du gouvernement burkinabé. Depuis plusieurs années, le Burkina Faso est la cible d’attaques terroristes régulières, notamment dans le nord et l’est du pays. Cette crise sécuritaire a entraîné le déplacement de plus de deux millions de personnes à l’intérieur du pays et une crise humanitaire majeure, selon l’ONU.
Dans un rapport du 23 juillet, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés a dénoncé les conséquences des attaques meurtrières menées de fin mai à début juin par des « groupes armés non étatiques », à savoir les groupes terroristes JNIM et le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, lié à Al-Qaïda.
Par Haby Coulibaly / Afrique Première Tv