Le Kenya prêt à diligenter une mission de 1000 policiers pour sécuriser Haïti.

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Le Kenya a déclaré qu’il était prêt à diriger une équipe de policiers en Haïti pour aider à résoudre tous les conflits qui y sévissent. Il prévoit d’envoyer 1 000 policiers dans ce pays des Caraïbes pour former la police locale et ramener la paix. Le ministère des Affaires étrangères a fait cette annonce et a indiqué qu’il avait besoin de l’approbation du Conseil de sécurité de l’ONU et des autorités locales avant de pouvoir mettre en œuvre son plan.

La capitale d’Haïti est principalement contrôlée par des gangs, c’est pourquoi le secrétaire général de l’ONU demande l’aide à d’autres pays. Bien que l’urgence d’une intervention policière est l’ordre du jour, les Haïtiens sont partagés sur la venue des forces étrangères sur leur sol, car les souvenirs des exactions des forces Onusiennes et Américaines sont encore gravées sur les mémoires.

Le Kenya a déclaré samedi qu’il était prêt à diriger une force multinationale en Haïti et à déployer 1 000 policiers dans ce pays des Caraïbes déchiré par le conflit une fois que son offre serait acceptée.

« Cette mission de sécurité constituée de 1 000 policiers va aider à former et assister la police haïtienne à rétablir le climat normal dans le pays et à protéger les installations stratégiques » a déclaré le ministre des Affaires étrangères dans un communiqué.

Toutefois, leur « proposition de déploiement » nécessite un mandat du Conseil de sécurité de l’ONU et l’accord des autorités locales, a ajouté le ministère.

« Une mission d’évaluation d’une équipe opérationnelle de la police kenyane est prévue dans les prochaines semaines », a expliqué la même source, précisant qu’elle permettra de recueillir des informations et d’orienter le mandat en fonction des besoins opérationnels de la mission en Haïti. Aucun autre détail n’est disponible pour le moment.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé la communauté internationale à intervenir pour aider la police locale, débordée par des gangs contrôlant près de 80 % de la capitale, Port-au-Prince.

Ces gangs commettent des crimes tels que des enlèvements, des vols à main armée, des vols de voitures, des viols et bien d’autres crimes.

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