Le Malawi décrète 21 jours de deuil pour le vice-président Saulos Chilima.

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Le président Lazarus Chakwera avait déjà déclaré mardi un deuil national de 21 jours lorsque l’épave du petit avion militaire transportant M. Chilima et une ancienne première dame a été retrouvée dans une zone montagneuse du nord du pays. Les drapeaux seront mis en berne dans tout le pays d’Afrique australe pendant la période de deuil.

M. Chakwera a nommé un comité ministériel pour superviser les préparatifs des funérailles nationales de M. Chilima, a indiqué le gouvernement dans un communiqué. Aucune date n’a été annoncée.

M. Chakwera avait précédemment déclaré qu’il y avait 10 personnes à bord de l’avion, mais le gouvernement affirme désormais qu’il y avait neuf personnes au total à bord lorsque l’avion s’est écrasé.

Toutes les personnes ont été tuées sur le coup lorsque l’avion bimoteur s’est écrasé dans une zone vallonnée et boisée par mauvais temps, a déclaré le président. Parmi les victimes figurait l’ancienne première dame Shanil Dzimbiri, ex-épouse de l’ancien président du Malawi Bakili Muluzi. Six passagers et trois membres d’équipage militaires ont été tués.

L’avion transportait M. Chilima et des membres de son équipe pour un court vol entre la capitale, Lilongwe, et la ville de Mzuzu, dans le nord du pays, pour assister aux funérailles d’un ancien ministre du gouvernement lorsqu’il a disparu lundi matin.

Le président a déclaré que les contrôleurs aériens avaient demandé à l’avion de ne pas atterrir à Mzuzu en raison du mauvais temps et de la mauvaise visibilité et de retourner à Lilongwe. Les contrôleurs aériens ont alors perdu le contact avec l’avion et celui-ci a disparu des radars.

Les corps des victimes ont été rapatriés à Lilongwe à bord d’un hélicoptère de l’armée de l’air zambienne mardi soir, avec des responsables et des personnes en deuil, dont M. Chakwera et l’épouse de M. Chilima, Mary, rassemblés à l’aéroport. Chilima et les corps des autres victimes ont ensuite été transportés de l’aéroport dans des ambulances, tandis que les soldats faisaient la queue sur le tarmac et saluaient les dépouilles.

Par : Haby Coulibaly / Afrique Première

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