En République démocratique du Congo, le gouvernement a suspendu toutes les activités politiques du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD).
Ce parti est celui de Joseph Kabila. Les autorités accusent l’ancien président d’être peu clairvoyant et complice de l’agression continue des rebelles soutenus par le Rwanda dans l’est du pays.
Cette annonce fait suite au retour inattendu de Joseph Kabila au pays après une année passée en Afrique australe.
Dans une déclaration datée du 8 avril, l’ancien chef de l’État a invoqué la détérioration de la situation sécuritaire et l’effondrement des institutions nationales comme raisons de son retour, précisant qu’il avait décidé de rentrer sans délai et choisi de commencer son voyage par l’est du Congo en raison du danger qui y règne.
Le 19 avril, Kabila a été aperçu à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, près des lignes de front du conflit entre l’armée congolaise (FARDC) et le M23/AFC.
Dans une communication signée par le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur Shabani Lukoo Bihango, le ministère de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières a condamné la position ambiguë de Kabila pour ne pas avoir condamné l’occupation du territoire congolais par les forces rwandaises et leurs alliés rebelles, soulignant que son attitude face à cette agression posait de graves problèmes.
Par : Vanessa Ndome / Afrique Première TV