Le projet du corridor de Lobito bloqué à cause du Rwanda.

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Les présidents Tshisekedi à droite, Laurenço et Biden, le 4 décembre à Lobito en Angola.

Mais Molly Phee, qui travaille pour les États-Unis, est déçue parce que les négociations ne se passent pas bien. Le gouvernement congolais et la communauté internationale accusent le Rwanda de soutenir ce groupe armé appelé M23 qui sème le trouble dans l’est de la RDC. Le Rwanda, quant à lui, souhaite la disparition des FDLR. De plus, le président rwandais, Paul Kagame, ne s’est pas présenté à une grande réunion à Luanda en décembre, ce qui n’a pas aidé les choses.

Phee dit que l’administration Biden voulait vraiment se concentrer sur l’Afrique, mais que d’autres problèmes majeurs dans le monde ont été des obstacles. À l’heure actuelle, l’est de la RDC n’est toujours pas très stable et les tensions entre Kinshasa et Kigali rendent difficile toute amélioration. L’expansion du projet Lobito dépend désormais d’un grand accord sur la sécurité et la politique.

Par : Vanessa Ndomè / Afrique Première TV

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