Le REDHAC appelle les autorités de Yaoundé d’accepter la perche tendue par les séparatistes d’Ambazonia Defence Forces.

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Dans la galaxie séparatiste, la légitimité et l’influence de Capo Daniel, qui vit en exil, sont remises en question. Le ministre de l’Administration territoriale a fermé la porte à toute possibilité de négociation avec « des bandits et des terroristes ». Mais Maximilienne Ngo Mbe, directrice exécutive du Réseau centrafricain des défenseurs des droits humains, appelle les deux parties à faire un pas vers l’autre pour mettre fin aux violences qui perdurent depuis 2017.

« Le gouvernement doit chercher une issue, encourager les autres à faire de même. Mais en même temps, le gouvernement doit aussi faire des compromis, cela ne peut se faire que par un cessez-le-feu et des négociations directes. Nous sommes dans une période pré-électorale, période, à laquelle nous avons besoin de cette paix, de cette cohésion sociale », insiste-t-elle dans un entretien avec Amélie Tulet du bureau Afrique de RFI.

« C’était un dialogue à sens unique, tout le monde était d’accord et les recommandations, jusqu’à présent, n’ont pas été mises en œuvre. Nous ne pouvons pas continuer à nous attarder sur les échecs et c’est l’occasion aujourd’hui de dire au président, à travers le Premier ministre, de saisir « C’est l’occasion d’envoyer un message fort. Tout le monde sait que cette guerre a commencé en 1961. Les causes sont profondes, il y a une question cruciale de répartition des richesses et on ne peut pas continuer à avoir ce ton arrogant quand un peuple souffre. »

Par : Vanessa Ndomè / Afrique Première

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