Le Sénégal, vers la régulation de la pêche industrielle et artisanale !

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AFRIKA SCH 24 SCHEVENINGEN, a Dutch super trawler fishing 30 miles off the coast of Mauritania. Greenpeace is campaigning in West Africa for the establishment of a sustainable, low impact fisheries policy that takes into account the needs and interests of small-scale fishermen and the local communities that depend on healthy oceans.

Le ministère de la Pêche vient de publier une liste de 151 bateaux de pêche industrielle autorisés à travailler dans les eaux sénégalaises. Ces bateaux ont des permis valables du 1er janvier au 31 décembre 2024. Parmi ces bateaux, 132 appartiennent à des Sénégalais et seulement 19 appartiennent à des étrangers.

Mor Mbengue, du conseil local de la pêche artisanale à Kayar, est préoccupé par ces chiffres. Il souhaite un audit de la flotte pour savoir à qui appartiennent réellement ces bateaux qui se prétendent sénégalais. Il déclare : « Chaque fois que nous sommes en mer, nous voyons des Chinois sur ces bateaux. Le Sénégal et la Chine n’ont pas d’accord de pêche, nous soupçonnons donc qu’il y a des gens qui utilisent de faux noms sur ces bateaux.

La publication de la liste des bateaux est un pas vers la transparence, selon Aliou Ba, qui travaille avec Greenpeace en Afrique. Il souhaite que les nouvelles autorités aillent encore plus loin. Il déclare : « Je pense que les prochaines étapes devraient impliquer le gouvernement sénégalais à investir davantage dans la surveillance des activités de pêche afin de mettre fin à toute pêche illégale. »

Le ministère de la Pêche a également dénombré plus de 17 000 pirogues de pêche artisanale.

Par : Haby Coulibaly / Afrique Première

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