Le ministre français de la Défense, Sébastien Lecornu, s’est montré très heureux, le 16 octobre, du « succès » des tests du nouveau drone kamikaze de fabrication française. En février, il avait déjà déclaré que Kiev recevrait certains de ces drones « dans les prochaines semaines » et que 100 d’entre eux seraient livrés d’ici l’été.
Le ministre français de la Défense, Sébastien Lecornu, a déclaré sur les réseaux sociaux qu’il était enthousiasmé par le « succès » des tests français de drones suicides. Il a déclaré qu’ils reprendraient le contrôle de cette partie importante de notre armée en moins de deux ans. Il a également mentionné que les livraisons, notamment vers l’Ukraine, auraient lieu « dans les prochaines semaines ». Le fondateur de l’entreprise qui fabrique ces drones, Delair, Bastien Mancini, s’est confié à un journal local et a expliqué que ces « munitions télécommandées » sont destinées à transporter une arme fabriquée par KNDS France.
Il a déclaré qu’il y aurait « 100 de ces drones » à destination de l’Ukraine. Il a également donné quelques détails techniques sur le drone, comme son poids de 1,5 kg et son envergure de 1,10 m. Ces drones peuvent toucher une cible mobile non blindée, atteindre une vitesse de 50 km/h et voler pendant 30 minutes. Sébastien Lecornu avait fait une annonce similaire en février 2024. Dans une longue interview, il avait déclaré que Kiev serait l’un des premiers à se doter d’une « nouvelle génération de drones kamikaze » dans les « prochaines semaines », alors qu’ils étaient encore en cours de test.
Le ministère français de la Défense a récemment annoncé qu’il commanderait 2 000 drones, dont 100 seront envoyés en Ukraine d’ici cet été. Ces drones pourraient changer la donne pour l’armée ukrainienne, selon Lecornu. Il ne s’agit là que d’un des nombreux équipements militaires que les pays occidentaux fournissent à l’Ukraine pour l’aider dans ses efforts de défense.
Par : Frédérique Durand / Afrique Première Tv