L’envoi des missiles SCALP à l’Ukraine par la France, la diplomatie russe ironise : «L’important, c’est que l’ambassade de France ne soit pas touchée».

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Photo des missiles SCALP-SHADOW franco-britannique.

Pour rappel, dans un entretien au Journal du Dimanche, le ministre français de la Défense, Sébastien Lecornu, a annoncé avoir signé une commande pour le transfert d’une dizaine de missiles SCALP à l’armée ukrainienne. Selon Maria Zakharova, « Paris espère que cela permettra à Kiev de frapper derrière la ligne de front ». Elle s’est également adressée à Sébastien Lecornu en déclarant : « Quand le régime de Kiev frappe derrière la ligne de front, l’important est que l’ambassade de France ne soit pas touchée ».

En outre, le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a précisé que les diplomates russes avaient pris note des informations parues dans la presse britannique sur l’intention du Premier ministre Keir Starmer et du président Emmanuel Macron de persuader le président Joe Biden d’autoriser Kiev à mener des frappes avec des missiles franco-britanniques à longue portée Storm Shadow sur le territoire russe avant l’investiture de Donald Trump. Maria Zakharova a déclaré que Londres espère que la Maison Blanche finira par accepter cette mesure.

Elle a souligné que ces informations coïncidaient avec des informations circulant sur les réseaux sociaux ukrainiens concernant l’intention du régime de Zelensky de dissimuler l’origine des missiles occidentaux en modifiant leurs marquages ​​pour les faire apparaître comme des armes de fabrication ukrainienne, une déclaration très intense de la part du porte-parole russe ! Les autorités russes disent essentiellement que l’Ukraine n’aurait pas pu mener cette attaque sans l’aide de ses alliés. Ils avertissent les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et Bruxelles de faire preuve de prudence car ils jouent avec le feu.

Le président russe Vladimir Poutine a même déclaré que si les armes occidentales étaient utilisées contre la Russie, cela entraînerait une guerre avec l’OTAN, les États-Unis et les pays européens. Il pense que l’Ukraine n’aurait pas pu y parvenir seule et à utiliser les données satellitaires de l’OTAN.

Par Arsène de Bangweni / Afrique Première Tv

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