Au Niger, le gouvernement de Niamey a demandé au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) de quitter le pays. Ils n’ont pas motivé cette décision, ils ont simplement envoyé une note demandant au CICR de partir.

Une source de la société civile nigérienne et partenaire du CICR a déclaré à RFI que le ministère des Affaires étrangères avait dénoncé les accords qui permettaient à l’organisation d’être sur place.
Le chef de la délégation du CICR, qui jouit du statut diplomatique, a été sommé de partir par une simple note. Niamey a ordonné au CICR de fermer ses bureaux et à son personnel étranger de partir immédiatement. Ils n’ont pas expliqué pourquoi.
Le CICR est présent au Niger depuis 35 ans. Une situation similaire est arrivée à l’organisation française ACTED et à son partenaire APBE il y a moins de trois mois.
Jusqu’à présent, le CICR n’a rien dit publiquement à ce sujet, mais il est intéressant qu’il ait publié un rapport sur son travail au Niger le jour même où on lui a demandé de partir.
Le CICR mentionne qu’il aide la population du Niger depuis 35 ans, fournissant des soins de santé à plus de 120 000 personnes touchées par les conflits armés l’année dernière.
Par : Haby Coulibaly / Afrique Première TV