Les Policiers kenyans ont entamé les patrouilles à Port – aux – Princes.

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Une patrouille des policiers kenyans à Port – aux – Princes

Ce groupe, le premier contingent de policiers étrangers soutenu par l’ONU dans le pays, est arrivé en Haïti en juin, près de deux ans après que ce pays des Caraïbes en difficulté a demandé d’urgence de l’aide pour mettre fin à une recrudescence de la violence des gangs.

Les gangs criminels contrôlent actuellement environ 80 % de la capitale, Port-au-Prince. Selon un récent rapport de l’Organisation internationale pour les migrations des Nations Unies, l’augmentation de la violence en Haïti a entraîné le déplacement de plus de 580 000 personnes au cours des derniers mois.

Mercredi, le petit groupe d’officiers ne s’est pas éloigné bien loin de l’aéroport international de Port-au-Prince où il est basé.

La patrouille a attiré l’attention des passants, mais s’est déroulée sans confrontation avec des gangs ni incidents.

Le Premier ministre haïtien Garry Conille a déclaré mercredi au Conseil de sécurité qu’il se félicitait de la mise en œuvre de la Mission multinationale de soutien à la sécurité.

« Haïti se trouve actuellement à un point critique avec 12 000 individus armés tenant en otage une population de 12 millions d’habitants », a déclaré M. Conille. « Le déploiement du premier contingent de policiers aux côtés des forces de l’ordre haïtiennes devrait contribuer à mettre fin à la barbarie des groupes criminels. »

Des centaines de policiers kenyans sont arrivés en Haïti le 25 juin dans le cadre de la Mission multinationale de soutien à la sécurité pour aider à libérer le pays de l’emprise des gangs criminels armés.

Ils seront rejoints par des policiers et des soldats des Bahamas, du Bangladesh, de la Barbade, du Bénin, du Tchad et de la Jamaïque, soit un total de 2 500 personnes.

Les policiers kenyans à Haïti

María Isabel Salvador, qui travaille pour les Nations Unies en Haïti, a déclaré que la violence armée s’est répandue dans de nombreuses régions du pays et que les gangs rendent difficile l’embauche de nouveaux policiers.

Ce premier déploiement constitue une grande étape dans la suite de la résolution 2699 du Conseil de sécurité et donne de l’espoir au peuple haïtien, selon Mme Salvador.

Par : Arsène de Bangweni

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