Les services de renseignement burkinabés déjouent un plan de déstabilisation.

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Photo du capitaine Ibrahim Traoré, président du Burkina Faso.

Pour rappel, environ 200 civils ont été tués à Barsalogho alors qu’ils creusaient des tranchées pour l’armée. Le Jnim, un groupe terroriste lié à Al-Qaïda, a revendiqué la responsabilité de l’attaque.

Mahamadou Sana parle d’un complot impliquant l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) et affirme que l’attaque de Barsalogho était censée déclencher une tentative de prise de pouvoir. Il explique que l’attaque avait pour but de créer le chaos et la confusion en tuant de nombreux civils, ce qui faciliterait la mise en œuvre du plan principal.

Selon Sana, un groupe de 150 terroristes originaires de la région du Centre-Est du Burkina Faso prévoyait d’attaquer le palais présidentiel à Ouagadougou. Un autre groupe devait cibler une base de drones pour empêcher toute contre-attaque. Enfin, un troisième groupe originaire de Côte d’Ivoire devait attaquer la frontière pour distraire les forces de défense et de sécurité burkinabè.

Par : Line Ndiaye / Afrique Première Tv

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