Les Super Eagles envisagent boycotter le match retour contre la Libye à cause du blocage à l’aéroport pendant une nuit.

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Photo des Super Eagles vice-champion d’Afrique 2023.

Les Super Eagles devraient jouer le match retour mardi. Le premier match, remporté 1-0 par le Nigeria vendredi, a donné lieu à des accusations similaires de sabotage de la part de l’équipe libyenne.

Le capitaine de l’équipe, William Troost-Ekong, a déclaré que l’avion était censé atterrir à l’aéroport de Benghazi mais a été dérouté à la dernière minute vers Al Abraq, à environ 220 km de là.

Les raisons de ce changement de route n’étaient pas claires dans l’immédiat et l’Associated Press n’a pas pu joindre le gouvernement libyen pour commenter.

Le gouvernement libyen a annulé notre autorisation d’atterrissage à Benghazi sans raison, a déclaré M. Troost-Ekong sur X. Ils ont verrouillé les portes de l’aéroport et nous ont laissés sans connexion téléphonique, sans nourriture ni boisson. Tout cela juste pour jouer à un jeu angoissant.

Les photos publiées par les joueurs montrent certains d’entre eux allongés sur des sièges d’aéroport avec leurs bagages à côté d’eux, sans aucun autre passager en vue. Lundi matin, certains dormaient.

L’attaquant vedette Victor Osimhen, qui n’a pas été convoqué pour le match en raison d’une blessure musculaire, a accusé la Fédération libyenne de football dans une publication sur Instagram d’avoir intentionnellement affaibli et ruiné le moral des joueurs nigérians. Cela commence à ressembler davantage à une prise d’otage, écrit-il, ajoutant : Mes frères et entraîneurs doivent rentrer chez eux sains et saufs. Nous ne sommes ni des criminels ni des prisonniers.

Parmi les joueurs de l’équipe nationale nigériane figurent Ademola Lookman, auteur de trois buts en finale de la Ligue Europa la saison dernière et candidat au Ballon d’Or, et Victor Boniface, attaquant du Bayer Leverkusen, champion d’Allemagne.

Les joueurs de Premier League Ola Aina, Calvin Bassey, Alex Iwobi, Taiwo Awoniyi et Wilfred Ndidi faisaient également partie de l’équipe qui a battu la Libye 1-0 vendredi.

L’équipe libyenne a accusé ses adversaires de mauvais traitements avant le match aller, une affirmation démentie par la Fédération nigériane de football.

Le capitaine libyen Faisal Al-Badri a déclaré que les joueurs avaient été retardés pendant trois heures pendant que leurs sacs étaient fouillés puis transportés par la route jusqu’à la ville où se jouait le match.

« Nous avons déjà été maltraités en Afrique… (et) nous exprimons le besoin de réciprocité », a déclaré M. Al-Badri.

Le ministre nigérian des Sports, John Owan Enoh, a déclaré qu’il avait demandé à la fédération de football d’adresser une plainte officielle à l’instance continentale du football. « Cela doit être enregistré et faire l’objet d’une enquête approfondie », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Par : Ali Habib Camara / Afrique Première Tv

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