Les USA au chevet d’Haïti, pour la restauration d’état de droit.

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Secretary of State Antony Blinken, poses for a photo with Jamaica’s Foreign Minister Kamina Johnson Smith, right, Jamaica’s Prime Minister Andrew Holness and U.S. Ambassador to Jamaica N. Nick Perry, left, during a meeting on Haiti at the Conference of Heads of Government of the Caribbean Community (CARICOM) in Kingston, Jamaica, on Monday, March 11, 2024. (Andrew Caballero-Reynolds, Pool via AP)

Garry Conille, nommé par un conseil de transition le mois dernier, a formé un nouveau gouvernement le 11 juin pour rétablir la sécurité en Haïti. Les États-Unis souhaitent qu’Haïti ait des élections justes et libres, c’est pourquoi ils se réjouissent de la mission internationale qui aidera la Police nationale haïtienne à prendre le contrôle de Port-au-Prince.

Depuis février, de nombreuses violences ont eu lieu en Haïti après des attaques coordonnées contre des bâtiments gouvernementaux. Cela a conduit à la démission du Premier ministre Ariel Henry en avril. Selon l’ONU, les gangs contrôlent au moins 80 % de Port-au-Prince et des routes importantes. Dimanche dernier, la partie ouest de la capitale a été attaquée et des civils ont été tués, alors même que des centaines de policiers kenyans étaient présents pour tenter de calmer la situation.

Au même moment, l’ouragan Beryl, tempête de catégorie 5, se dirige vers la Jamaïque et pourrait frapper Haïti. S’il y a des dégâts, Blinken a déclaré que les États-Unis étaient prêts à envoyer de l’aide.

Par : Arsène de Bangweni

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