L’immense barrage éthiopien de la Renaissance en construction sur le Nil Bleu est en passe de devenir la centrale hydroélectrique la plus puissante d’Afrique, générant 5 100 mégawatts d’électricité. Même si la construction est presque terminée, la production d’électricité dépasse déjà les attentes de l’Éthiopie.
Le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) se porte très bien ces derniers temps. Les responsables du barrage affirment qu’il a déjà produit 2 700 gigawattheures d’électricité, soit 26 % de plus que prévu.
Le planificateur en chef, Truwork Shiferaw, a déclaré qu’au cours des dix derniers mois, le barrage a fourni 16 % de l’électricité du pays. La construction du barrage est presque terminée, à 96 %. À l’heure actuelle, deux turbines sont en service, mais on prévoit en installer onze autres d’ici début 2025. Lorsque cela se produira, le barrage sera en mesure de produire 83 % d’électricité en plus qu’aujourd’hui.
Les autorités travaillent dur pour achever le barrage à temps, malgré quelques difficultés. Le directeur général, Kifle Horo, a mentionné qu’il y avait des menaces sur le chantier, comme des incendies et des tentatives de blocage des livraisons. Mais ils restent sur la bonne voie et ne laissent rien les arrêter.
Pour aider à financer le projet, les autorités sollicitent des dons de la population éthiopienne. Ils ont récemment relancé une application appelée itsmydam, qui permet aux gens de faire un don en ligne. Jusqu’à présent, les Éthiopiens ont donné 340 millions de dollars au projet, mais ils espèrent obtenir davantage de soutien de la part des Éthiopiens vivant à l’étranger, qui n’ont contribué qu’à hauteur de 1 % du montant total. Mobilisons-nous tous et contribuons à faire de ce barrage un succès !
Par : Arlette Ngo Nlend / Afrique Première