L’ONUSIDA s’alarme de la résurgence des cas du sida.

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De plus, chaque minute, une personne mourait du VIH dans le monde. C’est ce que révèle un rapport de l’ONUSIDA publié lundi. Cela montre que la lutte contre cette maladie ne progresse pas à mesure que les financements diminuent.

« Le monde n’est pas sur la bonne voie. Notre rapport montre que les nouvelles infections mondiales au VIH ne diminuent pas assez rapidement et augmentent en fait dans trois régions particulières : l’Europe de l’Est et l’Asie centrale, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, ainsi que l’Amérique latine.  » a déclaré César Nunez, directeur du bureau de l’ONUSIDA à New York.

Cependant, des progrès ont été réalisés dans les traitements contre le VIH. Par exemple, il existe des injections qui peuvent rester dans l’organisme pendant six mois. Mais leurs prix constituent un obstacle majeur. Les deux doses coûtent 40 000 dollars par an, ce qui n’est pas abordable pour tout le monde.

L’accès à ces méthodes de prévention et de traitement, aux effets durables, constituera une avancée significative. On parle désormais de ce qui va changer la donne. Cela pourrait changer la donne dans le monde entier. Cela pourrait transformer l’accès des pauvres, des populations clés, des homosexuels, des professionnel(le)s du sexe, des jeunes femmes et des filles en Afrique, qui seraient libérés de la stigmatisation, de la discrimination ou de la peur d’être attaqués pour avoir pris quotidiennement des médicaments. Encore une fois, le prix est tout simplement trop élevé. Ils ne sont abordables que pour les riches », explique le directeur du bureau de l’ONUSIDA à New York.

Le coût du traitement élevé pour les populations démunies.

L’agence des Nations Unies chargée de lutter contre le sida affirme se battre pour que les fabricants proposent des prix abordables dans les pays pauvres.

À l’heure actuelle, prendre des pilules quotidiennement coûte environ 75 dollars par personne et par an. Il a aidé de nombreux pays à augmenter le nombre de personnes séropositives bénéficiant d’un traitement. L’ONUSIDA promet de continuer à faire pression en faveur d’un vaccin pour prévenir le VIH.

Les dirigeants mondiaux se sont engagés à mettre fin à la pandémie du sida en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030. Dans le cadre de cet engagement, ils ont promis de réduire le nombre annuel de nouvelles infections par le VIH à moins de 370 000 d’ici 2025. Mais le rapport montre qu’en 2023, le nombre de nouvelles infections était plus de trois fois supérieur, à 1,3 million.

Par : Arlette Ngo Nlend / Afrique Première Tv

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