Mark Rutter, le nouveau secrétaire général de l’OTAN rejette toute responsabilité de l’OTAN à autoriser les frappes en profondeur en Russie.

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Photo de Mark Rutter, nouveau secrétaire général de l’OTAN lors de sa prise de fonction le 1er octobre 2024.

 « Ce n’est pas à moi de décider », a déclaré Mark Rutte, l’ancien Premier ministre néerlandais devenu secrétaire général de l’OTAN le 1er octobre. Il a été interrogé lors de sa première conférence de presse à Bruxelles sur la demande de Kiev d’utiliser des armes occidentales à longue portée fournies par l’Occident pour frapper le territoire russe. Invoquant le « droit international », Mark Rutte a d’abord défendu la légitimité des frappes ukrainiennes contre des cibles militaires en territoire russe. « Comme nous le savons, le droit international ne s’arrête pas aux frontières. Reconnaître le droit de l’Ukraine à l’autodéfense implique également qu’elle puisse frapper des cibles légitimes en Russie », a-t-il déclaré.

Tout en exprimant sa compréhension de la demande de l’Ukraine, Rutte a précisé qu’accorder à Kiev une telle approbation « est de la responsabilité de chaque allié dans ses relations avec l’Ukraine ». « En fin de compte, il appartient à chaque allié de déterminer l’étendue de son soutien à l’Ukraine. Ce n’est pas à moi de décider, mais à chaque allié dans ses relations avec Kiev », a-t-il ajouté. Fervent partisan de Kiev, Mark Rutte a également souligné l’importance du soutien des États-Unis, qui ont alloué plusieurs dizaines de milliards de dollars d’aide militaire à Kiev depuis le déclenchement du conflit en février 2022.

Le nouveau chef de l’OTAN prend les commandes dans une période de tensions entre la Russie et les pays occidentaux. Certains pays de l’OTAN ne sont pas tous d’accord pour fournir un soutien militaire à l’Ukraine. La Russie met en garde les pays de l’OTAN contre toute implication dans le conflit. Ils sont particulièrement préoccupés par la levée par les pays occidentaux des restrictions sur les missiles à longue portée en Ukraine.

Les dirigeants russes ont même laissé entendre que toute implication des pays de l’OTAN pourrait être considérée comme une attaque directe contre la Russie. Vladimir Poutine a même laissé entendre qu’il modifierait la politique nucléaire russe et considérerait une attaque contre la Russie par un pays non nucléaire avec le soutien d’un pays nucléaire comme une attaque conjointe.

Par : Arsène de Bangweni / Afrique Première Tv

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