Moscou et Ouagadougou ont parlé de renforcer leur coopération militaire, tandis que le Burkina Faso a récemment promis de vaincre le terrorisme qui frappe le pays depuis de nombreuses années, provoquant une grave crise sécuritaire et humanitaire.
Le ministre russe de la Défense, Andrei Belooussov, a déclaré que les relations entre la Russie et le Burkina Faso sont basées sur le respect mutuel et la prise en compte des intérêts de chacun. Il a mentionné que leur rencontre constituait une nouvelle étape dans leur relation amicale. Le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla, a également exprimé sa satisfaction quant à la qualité de leur relation. Ils ont discuté des domaines communs de coopération, notamment dans le domaine militaire pour lutter contre le terrorisme et défendre leur souveraineté.
Le Premier ministre estime que la Russie est le meilleur partenaire pour cette coopération car elle est une puissance militaire puissante. Il est actuellement en visite en Russie à l’occasion des Journées économiques du Burkina jusqu’au 11 octobre. Lors de l’événement, il a mentionné que le Burkina Faso souhaite établir un partenariat stratégique avec la Russie dans les domaines militaires, économiques et culturels.
Selon TASS, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla a salué la « confiance mutuelle » entre Moscou et Ouagadougou, qui se manifeste selon lui par l’activité accrue des ambassades des deux pays. Le dirigeant du Burkina Faso a également exprimé son intérêt à rejoindre le groupe BRICS+. « Ouagadougou attendra que les membres actuels de l’association confirment leur volonté d’accepter le Burkina Faso », a-t-il déclaré.
Le Burkina Faso est confronté depuis plusieurs années à des attaques régulières de la part des terroristes, notamment dans le nord et l’est du pays. Cette crise sécuritaire a entraîné le déplacement de plus de deux millions de personnes à l’intérieur du pays et une crise humanitaire, selon l’ONU. Le président du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, a récemment promis de récupérer tous les territoires encore sous contrôle terroriste d’ici 2025.
Par : Haby Coulibaly / Afrique Première Tv